AIKIDOMONDOVI.IT
Vuoi reagire a questo messaggio? Crea un account in pochi click o accedi per continuare.

Articoli sull'Aikido

+3
marko
aoyama.dan
ronin
7 partecipanti

Pagina 2 di 2 Precedente  1, 2

Andare in basso

Articoli sull'Aikido - Pagina 2 Empty Re: Articoli sull'Aikido

Messaggio  ronin Lun Nov 24, 2008 12:39 am

Rapports entre les mains et les pieds
Les mains et les pieds sont les parties de notre corps qui nous permettent d'être en contact avec le tapis (les pieds) et le partenaire (les mains).
Il nous semble important d'analyser leurs comportements et surtout de trouver un parallèle entre le travail des pieds et des mains.
On peut diviser la main en deux parties si on coupe celleci dans le sens longitudinal. En effet le petit doigt et l'annulaire forment ce que nous appellerons la main de la
force et le majeur et l'index forment eux, la main de la précision.
Il va de soi que la main de la précision doit être forte et que la main de la force doit être précise. Sur katate dori par exemple, si je veux emmener mon partenaire avec moi, j'utilise le petit doigt, ce qui induira une contraction du petit doigt de Uke qui le fera suivre mon impulsion.
Quand Uke "attaque" Tori sur shomen uchi, le contact se fait avec le bord cubital (os prolongé par le petit doigt) de l'avant bras. On ne peut en aucune façon recevoir un choc avec le bord radial (os prolongé par l'index et le pouce). Mais ce contact doit être précis car une fois le contact pris, il ne doit en aucune manière être supprimé, et de plus il doit permettre à Tori de pouvoir utiliser la main de la précision afin de guider Uke.
Il existe bien sûr une fusion entre les deux mains. Une main ne peut pas avoir de puissance et de précision si son action ne se mélange pas à chaque instant avec l'autre main.
Pour les pieds il y a la même analogie que pour les mains, je peux diviser le pied en deux : le pied de la réception, les trois derniers orteils et le pied de la propulsion les deux premiers doigts de pied.
Ceci implique que lorsque nous sommes à l'arrêt il faut mettre notre poids sur la ligne externe des pieds. On pourra alors basculer sur la ligne interne des pieds afin de permettre au corps de se propulser vers l'avant. Quand certains élèves, à l'arrêt, se retrouvent avec leur poids sur le gros orteil, ils ne peuvent plus aller en avant, et surtout il y a surcharge au niveau des ligaments internes du genou, ce qui va entraîner des problèmes articulaires. On se rend compte que la pratique va audelà du résultat "self défense" mais surtout sur la vie future des pratiquants.
Je pense qu'il faut à travers la technique donner de l'intelligence au corps. C'est en ceci que l'aikido est efficace.
Pour revenir au travail des pieds on peut trouver une similitude entre l'exercice de "shin kokyu" qui se fait avec les mains et ce travail fait par les pieds. Cela va induire aussi une aide pour la respiration : les mains aident à la respiration scapulo thoracique, ce qui va impliquer une aide des membres inférieurs (par les pieds) pour la respiration pelvienne.
Quand nous avons le bord radial en contact avec Uke, il est important d'être en appui sur le bord externe des pieds afin de trouver l'harmonie haut-bas du corps. Quand nous guidons Uke avec la main de la précision il nous semble évident d'être sur le pied de la propulsion.
Philippe Gouttard
Le 9 novembre 2006
ronin
ronin

Messaggi : 149
Data di iscrizione : 12.06.08
Località : Boves (CN)

Torna in alto Andare in basso

Articoli sull'Aikido - Pagina 2 Empty Re: Articoli sull'Aikido

Messaggio  ronin Lun Nov 24, 2008 12:40 am

Techniques des professeurs .... techniques des élèves
Ce thème de réflexion nous est apparu intéressant à développer à la suite de différentes situations où nous nous sommes trouvé confronté à effectuer des techniques alors que nous étions professeur et à effectuer les mêmes techniques alors que nous étions élèves.
Ces exercices que nous effectuions soit comme professeur soit comme élève, étaient exécutés, pour que l’expérience soit intéressante, avec les mêmes partenaires, que nous choisissions.
Il est apparu que nous avions une sensation complètement différente de notre partenaire lorsque nous étions professeur et lorsque nous étions élève.
Nous nous sentions invincible lorsque nous étions responsable du tapis. En effet, notre partenaire, quand nous l’appelions au milieu pour subir un moyen, était déjà sous notre contrôle. Nous pouvions sans difficulté le mobiliser à notre guise que nous soyons Tori et même Uke.
Le même partenaire lorsque nous sommes élève au cours d’un stage ne nous semble pas aussi mobilisable. Comment expliquer ce phénomène alors que nous faisons les mêmes « techniques » et que nous avons le même physique ?
L’explication vient pour nous du fait que lorsque nous sommes professeur, nous n’effectuons pas tout le cours, nous ne faisons que Tori. Le fait de faire Uke demande un investissement terrible qui use les résistances et la lucidité. De plus, étant Uke, nous subissons des torsions de poignets, des projections et cela nécessite une attention de tous les instants. Quand nous sommes professeur et que le rôle de Uke s’éloigne de notre ressenti, il nous semble évident que nous oublions comme il est difficile de donner et de se donner pour permettre à l’autre de réaliser une "technique" parfaite.
Il nous parait important dans l’enseignement de ne jamais oublier que les techniques que nous maitrisons sont pour nous, professeurs, des techniques de base. Mais pour nos élèves, ces mêmes techniques peuvent s’apparenter à des techniques de haut niveau. Il est bien sûr nécessaire de tirer les élèves vers le haut mais encore faut-il que la difficulté n'instaure pas l’impossibilité et le sentiment d’échec permanent chez eux.
Lorsque nous sommes élève pendant un cours dispensé par un autre professeur, ce qui nous semblait si facile au milieu du tapis en démontrant cette même technique, nous parait si difficile à réaliser. Pourquoi ? Nous sommes le même corps, notre partenaire a le même physique, ce qui change est le mental et la relation que nous avons avec notre partenaire. En effet, il n’est plus l’élève soumis qui, au milieu du tapis, vient pour être vu de tous les autres et surtout faire de son mieux pour comprendre ce que son professeur va lui demander. Dans un petit coin du tapis, caché par les autres paires de pratiquants, cet élève acceptant tout au milieu va démontrer une autre facette de son ressenti. Il va travailler de façon plus personnelle et comme nous, nous devons aussi subir sa
technique, notre comportement passe de dominant à celui de « dominé » et cela change le rapport que nous avons avec lui.
Quand nous sommes sur le tapis, il est une phrase que nous essayons de mettre en application : " Quand nous sommes « élève » pendant un cours nous essayons d’être aussi parfait que le serait un professeur, et lorsque nous sommes professeur nous nous mettons à la place des élèves pour faire une technique qu’ils pourront faire sans avoir la sensation de l’impossibilité. "
De plus lorsque nous enseignons, il nous semble extrêmement important de connaitre le vécu de chaque technique enseignée, surtout du côté de celui qui attaque (Uke), afin de rester lucide et capable de savoir les réactions de nos différents partenaires. Nous avons souvent eu la sensation de voir des techniques que nos professeurs ne pouvaient pas subir. Faut-il alors les montrer à tout le monde ou ne les montrer qu’à des élèves ayant déjà un certain vécu et qui pourront traduire avec leur corps des explications peu compréhensibles verbalement ?
Nous restons convaincu que l’enseignement c’est former des élèves qui un jour feront mieux que nous dans un style qui leur sera propre. Notre travail est de les amener à ce moment de choix et de liberté en pleine mesure physique et spirituelle, sans que de vieilles douleurs physiques et mentales viennent entraver leur recherche vers un aïkido meilleur.
Philippe Gouttard
Philippe Gouttard
ronin
ronin

Messaggi : 149
Data di iscrizione : 12.06.08
Località : Boves (CN)

Torna in alto Andare in basso

Articoli sull'Aikido - Pagina 2 Empty Re: Articoli sull'Aikido

Messaggio  ronin Lun Nov 24, 2008 12:41 am

Techniques et moyens
Dans la vie, nous n'aimons pas l' inconnu, que cet inconnu prenne la forme d'une personne, d'une chose ou bien d'un lieu. Et pourtant, notre désir d'accroître notre connaissance, de l'autre et de nousmême, passe par cette découverte.
Il nous faut aller dans l'inconnu pour apprendre à nous connaître.
Découvrir, se découvrir, peut alors déclencher chez nous des peurs que nous n'arrivons pas à analyser. Découvrir d'autres territoires est angoissant quand on n'a ni le recul, ni la connaissance nécessaires pour intégrer ces découvertes.
Dans notre pratique, nous passons des heures à nous entraîner, à réaliser des techniques parfaites et, lorsque nous pratiquons avec des partenaires inconnus, ces mêmes techniques nous semblent souvent insuffisantes. Nous trouvons alors que notre partenaire (notre inconnu à découvrir) ne nous permet pas de nous exprimer. Tout ce que nous faisions de bien chez nous, avec des gens biens, avec nos amis, ne marche plus avec des inconnus !
Pourquoi cela ne marche-t-il pas ? En fait, pour nous, cette insatisfaction est due au fait que nous avons trop de volonté. Nous voulons montrer à "l'autre" que ce que nous faisons est de meilleure qualité que ce que, lui, pourrait nous montrer. Nous avons peur de découvrir que "l'autre" est meilleur que nous. Tant de temps de travail pour découvrir qu'ailleurs ce n'est pas mal du tout !
Pour nous, aujourd'hui, la pratique de notre aïkido doit dépasser les réactions primaires des mammifères insatisfaits, jaloux et orgueilleux. Notre technique est identique à celle de tous les inconnus. Quand nous parlons de "technique", nous parlons d'attitude corporelle, d'attitude mentale. Dans ce que, généralement, tout le monde appelle "techniques", nous introduisons le sens de "moyens". Ainsi, pour nous, Ikkyo, Shi ho Nage, Taï Sabaki, sont les moyens qui nous permettent de progresser dans la technique qui est, elle de se tenir droit, d'être relâché quand nous subissons, attentif lorsque nous projetons ou immobilisons.
Être fort dans notre art, c'est alors comprendre celui qui n'a pas notre façon de penser, c'est mettre en valeur celui qui ne bouge pas comme nous. A la fin de la pratique, "l'autre" doit être devenu meilleur. Il a progressé. Au travers de ma technique, avec les moyens employés, "d'inconnus" nous sommes passés à une certaine forme de communication. Nous avions la même technique, mais les moyens de nous comprendre étaient différents ; ils le sont toujours, mais chacun de nous aura en tête que les moyens de l'autre ne sont pas si mauvais que ça. "Je n'avais pas pensé à cela, je ne l'imaginais même pas, merci de me l'avoir fait découvrir."
Utopie ? Certes. Mais nous croyons fermement que le corps parle avant la réflexion. Et là il faut l'éduquer, car il faut que le corps soit éduqué pour accepter les techniques ifférentes de celles apprises au quotidien.
Il faut aussi éduquer ce corps pour qu'il oublie sa tendance à se fermer pour se protéger. Notre art nous enseigne de grands mouvements permis par le relâchement et l'ouverture des articulations.
Avec un peu de pratique, en terrain connu, nous pensons pouvoir nous exprimer. Mais face à l'inconnu, notre corps, nos techniques, se ferment. Pourquoi cette peur, et pourquoi ne pouvonsnous pas dire que nous avons peur ?
Souvent, nous avons lu des livres sur l'aïkido avant de pratiquer ; nous avons lu que l'aïkido était un art où des gens gentils projetaient des gens méchants très forts, en utilisant cette force. Nous sommes des gentils, ceux qui nous attaquent sont des méchants, rien de plus confortable. Le problème, c'est qu'une fois sur deux, nous devons être les méchants. Le problème, c'est quand "l'autre" ne répond pas à nos attentes. De gentils, nous devenons parfois méchants avec ce méchant inconnu. Et pourtant, combien de fois entendons-nous : "Je ne suis pas méchant, je n'ai jamais fait de mal à personne."
Il vaut mieux, pour nous, être un méchant qui garde toujours sous contrôle son propre corps et ses émotions. Pour nous, il est nécessaire d'entraîner nos élèves pacifiques à accepter de pratiquer avec des inconnus qui, avec leurs moyens différents des nôtres, paraissent méchants, alors qu'ils sont tout simplement "gentils" différemment.
Notre entraînement doit nous entraîner à être plus fort que de simplement récuser l'inconnu en le corrigeant. Il nous faut être plus fort physiquement et mentalement pour ne plus avoir peur d'affronter l'inconnu, et en plus, avoir la force de lui donner ce que ses amis ne lui ont pas donné.
Être fort, c'est tout donner et accepter aussi que nos propres élèves aillent ailleurs découvrir des vérités qui nous sont étrangères. Il nous a fallu un long chemin semé d'angoisses et de craintes, mais aussi peuplé de rencontres merveilleuses qui nous ont poussé à continuer, pour avancer toujours vers l'inconnu.
Lorsqu'un partenaire, par un moyen inconnu, nous fait mal, ne soyons pas primaires. Il me fait mal, répondons-nous de la même façon ? NON ! Il me fait mal, mes moyens doivent me permettre de trouver la solution dans l'acceptation, sans que lui ne s'en rende compte, par le relâchement, et aussi par une certaine abnégation dans l'investissement. Être fort, c'est accepter que "l'autre", à la fin de la pratique, ait pu s'exprimer sans retenue, même si nous avons dû être vigilant pour deux. Notre art est un langage corporel, pas un salon philosophique.
C'est cela être fort en aïkido ; apprendre à donner la technique à nos élèves qui, un jour, feront mieux que nous, et découvriront des systèmes que notre technique insuffisante n'a pas pu maîtriser.
Philippe Gouttard
ronin
ronin

Messaggi : 149
Data di iscrizione : 12.06.08
Località : Boves (CN)

Torna in alto Andare in basso

Articoli sull'Aikido - Pagina 2 Empty Re: Articoli sull'Aikido

Messaggio  zenzen Mar Nov 25, 2008 11:55 pm

Je suis tres desolee, je ne parle pas francaise.
Pazienza, ce lo faremo spiegare dal vivo, Phlippe Gouttard parla benissimo italiano.
http://www.aikido-gouttard.com/affiches/2009_01_Turin.jpg
zenzen
zenzen

Messaggi : 24
Data di iscrizione : 12.06.08

Torna in alto Andare in basso

Articoli sull'Aikido - Pagina 2 Empty Re: Articoli sull'Aikido

Messaggio  marko Sab Nov 29, 2008 4:51 am

io ve lo consiglio seriamente....io ci sono e voi??!
marko
marko

Messaggi : 191
Data di iscrizione : 16.06.08
Età : 37
Località : Lisboa

http://iwamanews.blogspot.com/

Torna in alto Andare in basso

Articoli sull'Aikido - Pagina 2 Empty Dubbi sulla pratica

Messaggio  zenzen Sab Apr 11, 2009 11:05 pm

Articolo interessante preso da Aikime, il blog dell'amico Marco Rubatto:
Dubbi sull'Aikido e la sua pratica

Se l'Aikido ci aiuta ad esplorare i nostri limiti, a fare il prossimo passo sulla personale conoscenza di se stessi, appare alquanto naturale che questo cammino possa condurci più o meno ciclicamente al confronto con momenti di dubbio, conflittualità... di crisi.

Per "crisi" intendiamo proprio la sensazione che si prova nel momento in cui varchiamo i confini di quello che credevamo di essere, senza però essere ancora approdati alla consapevolezza di quello che stiamo realizzando di essere.
E' una terra di nessuno, in cui i confini vecchi erano ormai divenuti troppo stretti per definirci, ma quelli nuovi devono ancora essere delineati con precisione.

Ogni pulcino esce a fatica dal guscio del proprio uovo, spinto probabilmente dalla sensazione claustrofobica che iniziava ad avvertire, ma il mondo al di fuori è così tremendamente più vasto, scarsamente protettivo, che la sua prima sensazione potrebbe essere di timore e pericolo rispetto a questo nuovo inesplorato contesto...

Sarà capitato a molti forse quindi anche in Aikido di avere dei momenti di dubbio, esitazione, ripensamento in merito alle scelte fatte in passato: l'esperienza vissuta ci ha arricchito di elementi su cui riflettere, spesso aprendoci nuovi ed interessanti orizzonti, spesso creandoci una sensazione di incertezza rispetto a dove ci stiamo dirigendo, a cosa vogliamo veramente...

Dal nostro punto di vista, questo ci pare fisiologico se l'Arte sta "facendo il suo dovere", perché significa che ci sta supportando in un cambiamento profondo, una scelta, un'evoluzione dei propri punti di vista.

Altrettanto sicuramente però non è piacevole trovarsi in queste "crisi", soprattutto se ci si crede soli e gli unici a vivere tali momenti. Così abbiamo cercato nelle esperienze disponibili per ricevere aiuti, conferme e prospettive da tenere a mente nel momento in cui venissimo a trovarci in queste sfortunate (perché si soffre) e fortunate (perchè si cresce) situazioni.

Di seguito vi riportiamo un articolo di Bruce Baker comparso di recente su Aikido Journal; potrete trovare il testo originale al questo link, mentre segue la traduzione:

"Avete mai avuto dubbi circa il continuare ad allenarsi? Forse un giorno il vostro capo vi chiederà di scegliere tra il vostro lavoro e il vostro hobby, [...] magari per una ferita procuratavi durante un allenamento... Accade. Che cosa fare in tali casi?

Ciascuno ha delle scelte da compiere. Cos'è meglio per il vostro futuro, il vostro presente, e a quali compromessi scendere per ottenere cosa vorreste rispetto a quanto vorrebbero coloro che sono intorno [a noi].

Questa è la lotta continua per accontentare chi vi circonda e soddisfare anche voi stessi.
Molte persone si compromettono, o scelgono il loro lavoro, e può darsi che questo sia un motivo per cui ho visto molte persone andare e venire durante il mio tempo [trascorso] con l'Aikido.

Posso solo parlare della mia situazione, e può darsi che questo vi possa essere di qualche aiuto, ma nuovamente magari no.
Non abbiate dubbi... verrà un giorno in cui la maggior parte faticherà a conformarsi ai canoni normali di allenamento, se si vive con lo scopo di invecchiare a sufficienza.

Realizzare che si ha soltanto un limitato ventaglio di opportunità per allenarsi potrebbe essere uno di quei fattori che vi sprona a praticare per tutto il tempo possibile, [proprio] in vista delle altre circostanze della vita che a volte si impongono a ciò che si desidera.

Io stesso, ho [avuto] anche problematiche fisiche oltre ai fattori finanziari che hanno contribuito ai miei personali dubbi circa la continuazione dell'addestramento convenzionale all'interno di un corso regolare.

Ma ancora, quattro o cinque volte all'anno mi scopro a guardare una lezione ed a riflettere su come sia necessario per alcuni studenti lavorare sulla loro la forma, migliorare la loro comprensione dei principi di base mentre paiono avere troppa fretta di sembrare bravi essendo veloci, anziché riscoprirsi bravi per essersi impadroniti dei principi fondamentali.

Bene, probabilmente non dovrei andare fuori tema… ho imparato molte cose da altri tipi di studi, differenti d'Aikido, ma tutto si applica esattamente come [a voler] ritornare ai principi fondamentali dell'Aikido.

Ogni volta che mostro a qualcuno qualcosa nell'Aikido che ho imparato in qualche [altro] luogo, ciò è applicabile all'addestramento avanzato dell'Aikido e tutte le volte che mostro a qualcuno ciò che ho appreso in Aikido, ciò risulta applicabile a questo [differente] contesto, ci si figuri.

Avete dubbi sull'Aikido?

Allora prendetevi del tempo per realizzare dove il vostro Aikido si adatta alla vostra vita, i vostri obiettivi per l'allenamento e come probabilmente essi potranno costituire una chiave di volta per voi durante i vostri anni più tardi, in cui la gioventù è volata via!

Yep… quei giorni verranno, e quando lo faranno... vi garantisco... tutto che avete imparato in Aikido costituirà un mezzo per migliorare la vostra qualità di vita, così come mantenere un collegamento a tutte le abilità che avrete potuto acquisire durante la vostra giovinezza. Potrebbe dovere essere adattato al vostro tipo di "arti marziali" di donna/uomo anziana/o, ma così è la vita.

Mettete da parte i vostri dubbi. Fate ciò che potete.

Carpite la conoscenza che potete dalla gente che è disposta a dare via la propria conoscenza. Realizzate che non è per se stessi che essi trasmettono a voi questa conoscenza, ma per migliorare la qualità di vita per quelli che si trovano intorno a loro, e perché nel fare ciò migliorano [contemporaneamente] la qualità della loro stessa vita.

Ci saranno sempre difficoltà finanziarie. La gente sempre diverrà ammalata e poi morirà, ma nel frattempo…. ci adattiamo… ci superiamo… facciamo cosa è possibile per migliorare la qualità della vita fin tanto che siamo vivi.

La cosa più dura da fare ogni giorno è accettare l'inevitabile dolore, il procedere inevitabile verso la morte e il fatto che non sarò mai più nuovamente giovane.

Abbraccio il dolore ed abbraccio i fatti come essi sono, così da non essere incollerito, forse un po' infastidito, ma non divorato dalla rabbia o rapito [eccessivamente] da questi i pensieri in modo da considerarli interamente negativi o interamente positivi... ma così da farne una sorta di compromesso neutrale. In questo modo, con un compromesso neutro, sono cosciente dei lati positivi e negativi ma senza essere controllato dagli eccessi dell'uno o dell'altro. [La cosa] funziona niente male, almeno io penso che sia così.

Non tutti noi sceglieremo di diventare Insegnanti di Aikido. Molti di noi integreranno le proprie abilità acquisite nella pratica nella propria vita man mano che ci accingeremo tranquillamente a vivere. Non abbiate dubbi.
Qualunque tempo abbiate a disposizione per allenarvi, qualsiasi cosa possiate fare... diverrà rilevante nel tempo.



Come sarete capaci di applicare il vostro allenamento per incrementare la qualità della vostra vita dipende da voi.

Mi auguro che ricordiate di mettere da parte quei dubbi quando sarete a lezione. So quanto può essere difficile, ma credetemi, quando doveste essere feriti, vecchi, o semplicemente lontano dalla pratica per un periodo di tempo, essere in grado di fare qualcosa da soli… realmente migliora la qualità della vita, lo crediate oppure no.

Dovete ricordare, nessun Insegnante può insegnarvi tutto. Avrete bisogno di prendere cose differenti da una moltitudine di insegnanti. Se avete dubbi sulla pratica, semplicemente esaminate come quello che fate in Aikido è considerato essere una pratica avanzata nelle altre Arti Marziali. Se cosa realmente mi salta in mente è come la pratica in altri stili marziali, e come può integrarsi bene con l'Aikido.

Per favore, trascorrete tempo a studiare le basi di altri sistemi marziali, incrementerà vastamente l'apprezzamento della comprensione dell'Aikido.

Il mio punto [di vista] è questo: non sapete mai dove la vita vi porterà, ma sarà certo quanto potrà esservi utile quanto apprendete in Aikido quando andrete là dove vi conduce".


Bruce Baker
zenzen
zenzen

Messaggi : 24
Data di iscrizione : 12.06.08

Torna in alto Andare in basso

Articoli sull'Aikido - Pagina 2 Empty Ukemi, un significato profondo

Messaggio  zenzen Sab Apr 11, 2009 11:06 pm

Altro articolo, sempre dal blog Aikime:
Ukemi: un significato profondo

Una delle cose che forse maggiormente colpiscono un profano è il vedere le spettacolari cadute in cui gli Aikidoka sono soliti cimentarsi.

Ukemi... questo termine usuale per chi pratica, viene solitamente tradotto con "caduta", ma in realtà ha un'etimologia più ampia. "Uke" deriva dal verbo "ukeru", ossia "ricevere", mentre "mi" è uno dei modi di dire "corpo"... ukemi quindi è "il corpo che riceve" (nel fotomontaggio a lato: Miles Kessler Sensei e l'autore... che non si sono mai allenati realmente sulle pendici del monte Fuji!).

Solitamente ricevendo una tecnica, si finisce al suolo... perciò ukemi ha largamente assunto il significato dell'atto di cadere; tuttavia il concetto di corpo che riceve è più profondo, poiché si rifà a tutte le occasioni in cui il fisico si adatta, cambia repentinamente per far fronte ad una situazione nuova ed inaspettata, senza opporsi direttamente alla medesima. Potremmo paragonare ukemi all'arte del surfista: egli aspetta la sua onda, e quindi la cavalca aggiustando i suoi equilibri in modo da non contrastare la sua forza (enormemente superiore), ma soprattutto, così da godersi fino in fondo e più a lungo possibile, la bellissima sensazione dell'essere UNO con il mare.

I principiante solitamente trovano nelle cadute uno dei principali scogli della loro pratica: un Aikidoka però passa circa il 50% del suo tempo a cadere sul tatami e a rialzarsi per poi rendere il favore al suo compagno... quindi è fondamentale per gli insegnanti insistere molto sul continuo allenamento delle cadute. Ma perchè tanta osticità ad apprenderle?!

Fin da piccoli ci è stato ripetuto che "non si sta per terra", che "per terra è sporco", che "quando uno cade a terra rischia di farsi male"... tutti questi condizionamenti non aiutano certo a prendere una confidenza immediata con il suolo: ci vuole tempo... tempo per apprendere nuovamente il piacere e la fiducia di rapportarci con ciò che ci sostiene.

Anche la società nella quale viviamo manda chiari messaggi: in basso ci sarebbero le "cose" sporche e rozze (i piedi, i vermi, anche l'Inferno è stato spesso rappresentato come sotterraneo), mentre in alto troverebbero posto solo le "cose" importanti, pure, belle, meritevoli (la testa, lo sguardo, il cervello - spesso confuso con la mente -, le farfalle... dio stesso, che dimorerebbe "nell'alto dei cieli"). Anche questo fatto non aiuta a convincerci che si può stare bene, al sicuro... ci si può addirittura divertire a piedi in su e testa in giù.

L'Aikido però chiede spesso di cambiare prospettiva nell'approccio alle realtà solite: ukemi è sicuramente un clamoroso esempio di questo.

La capacità di adattare velocemente la postura del proprio corpo al fine di minimizzare o annullare il danno subito a causa delle circostanze (in kaeshi waza, addirittura, di ribaltare la situazione a proprio favore) è estremamente importante nelle arti marziali.

Ma c'è un'altro ambito nel quale pare che ukemi venga simbolicamente a dare il suo prezioso contributo...

Parliamo di quelle situazioni nelle quali la resistenza che ci viene opposta è molto maggiore di quella che noi stessi possediamo, di quando veniamo "sbattuti a terra", ossia "abbattuti" da un'inaspettata presa di posizione degli eventi: questo ambito si potrebbe chiamare vita.

L'Aikido ci insegna a non opporre eccessiva resistenza, ad "accettare" di essere sbilanciati, fino anche a cadere al suolo. Insegna però anche come farlo nel modo più innocuo, nel rispetto cioè di chi subisce l'evento... ed, oltre tutto, a rialzarsi repentinamente in piedi dopo di esso e tornare ad agire.

E' un'immagine curiosa se paragonata a quella delle paure di insuccesso che ciascuno di noi prova nelle azioni che compie: l'Aikidoka attacca ed a seguito di questo finisce al suolo, ma non molla... cade in modo spettacolare e subito si rialza e ritorna nel suo intento. Solo la stanchezza lo ferma, non la possibilità di fallire o di farsi male.

Che nella vita ci siano delle "cadute" è implicito, nessuno ne è immune: il valore aggiunto potrebbe essere quindi quello di cercare di capire come farsi meno male possibile e ritornare a tentare un'altra volta... anzichè evitare che accada. Entri in un Dojo chi vuol avere materiale ed esempi in abbondanza su cui riflettere e da integrare nel proprio vissuto.
zenzen
zenzen

Messaggi : 24
Data di iscrizione : 12.06.08

Torna in alto Andare in basso

Articoli sull'Aikido - Pagina 2 Empty intervista a Christian Tissier

Messaggio  marco Mar Apr 14, 2009 4:41 pm

Vi posto la traduzione (spero fedele) di un interesante intervista a Tissier, che potete trovare in lingua originale sul suo sito.


L’Aikido praticato bene pone tante domande, ne abbiamo proposte alcune a Christian Tissier 7° dan.

----------------------------

Per giungere ad un’applicazione perfettamente efficace in Aikido, bisogna prima agire e poi pensare scordandosi della tecnica o piuttosto il contrario?

C.T. – Per come la vedo, l’unica applicazione efficace dell’Aikido è la preservazione della propria ed altrui integrità e il successo nelle scelte che ci si è prefissati, lo sviluppo delle proprie qualità umane, fisiche e spirituali.
Però la seconda parte della domanda richiede una risposta più “terraterra”.
In Aikido non si può dire che ci siano veramente delle regole, ma piuttosto dei livelli d’applicazione.
Mettendo in pratica con determinazione e violenza, certe tecniche (non tutte) sono temibili, anche se il praticante non ha ancora acquisito una grande esperienza.
Ma a questo punto si parla d’Aikido?
Difesa personale sotto forma d’Aikido sarebbe probabilmente un termine più adatto .
Riguardo al pensare prima e poi agire?
Può andar bene se si intende la strategia precedente all’azione. Può anche andar bene se c’è il tempo di considerare le diverse possibilità dominando le proprie emozioni.
Ma quando esiste la padronanza, l’unica modalità davvero efficace è la spontaneità.
Tutta la pratica della nostra arte marziale tende a sviluppare quest’istante, questa scelta non ragionata nella quale solo quanto avrete acquisito in profondità vi condurrà come la migliore delle guide.
In quei precisi momenti, la visione dell’azione è allora molto chiara, come rallentata, la vera potenza si esprime sciolta e leggera, eppure terribilmente pesante al momento cruciale.

A priori, tutte le tecniche d’Aikido si possono applicare a qualsiasi forma d’attacco?

C.T. – A priori sì.
Anche se gli attacchi sono molto convenzionali, questo è un bene, perché resta la forma al di là della varietà dell’attacco.
I colpi dovrebbero rappresentare tutte le direzioni: dall’alto verso il basso (shomenuchi), di lato o di rovescio (yokomenuchi), di fronte (tsuki), etc.
Si può dunque considerare che, dal punto di vista della direzione, non ci siano differenze sostanziali tra un yokomen ben dato ed un gancio classico.
Il problema è piuttosto quello che si vede nella pratica: gli aikidoka non fanno abbastanza attenzione alla qualità dei loro attacchi che sono spesso troppo molli e poco precisi.
Troppo aperti quando le braccia si alzano o al contrario rigidi e poco veloci, non concentrati sul centro e privi della nozione d’impatto e di distanza.
Questo aspetto va migliorando, ma un grosso lavoro resta da fare.
Per quanto riguarda gli attacchi di piedi, il numero di tecniche applicabili direttamente sul primo attacco, è abbastanza limitato .
Ma schivare il primo attacco di piedi modificando la distanza e le reazioni dell’avversario può portare a una presa, un colpo di mani o una proiezione che renda dunque possibile tutta una serie di applicazioni.

L’efficacia e la progressione qualitativa delle tecniche sono legate ad una ricerca estetica? Di fatto esiste un’opposizione tra un Aikido artistico e un Aikido efficace?

C.T. – No, non lo credo, in ogni caso non sono legate ad una ricerca solo estetica. Di certo non si deve praticare un Aikido “manierato”.
Il fatto è che l’Aikido, come qualsiasi arte che utilizza il corpo come supporto, tende all’esecuzione di un gesto puro, sbarazzato d’ogni paura, stizza, irritazione e bloccaggi, sia fisici che psichici. Secondo me non c’è un Aikido efficace ed uno artistico. L’Aikido, se praticato bene, è efficace e per forza bello. Se è efficace senza essere bello, è di certo praticato con la forza ed è dunque limitato nella sua capacità e potenzialità, ancorché nella sua possibilità di progredire. Esprime solo quello che l’aikidoka in questione ha già più o meno acquisito e utilizza per rassicurarsi, niente più.
L’Aikido estetico, ma senza efficacia, sarebbe come mimare.
Somiglierebbe all’arte, ma la forma sarebbe vuota.
Una pratica privata del suo contenuto reale, non potrà portare in se alcuna autenticità e realtà.
E’ vero che con la connivenza di un buon partner può apparentemente funzionare, ma quell’Aikido non resisterebbe certo in un conflitto, perché il timore ne farebbe apparire tutti i limiti.

Squilibrare l’avversario è fondamentale in aikido, che ne è dell’atemi ad esempio?

C.T. – O Sensei Morihei Ueshiba diceva che l’Aikido da lui fondato consistesse in irimi ed atemi.
Il senso dell’atemi è quindi essenziale per diverse ragioni.
L’atemi permette di materializzare una distanza, di fissare il partner in qualche modo, di fermarlo o di posizionarsi in confronto a lui.
Al di là del colpo, è anche un punto d’appoggio non trascurabile.
L’atemi può anche aiutare a neutralizzare la violenza dell’avversario.
O anche, ancora meglio, dosandolo a seconda dell’azione che si è deciso di realizzare, per immobilizzare con fermezza e senza danni l’avversario.
L’atemi può mostrare delle chiusure nell’azione e per questo non c’è bisogno che ci sia impatto. E’ più importante che l’atemi chiuda e apra degli angoli al momento giusto ed anche alla distanza giusta.
Ma attenzione, non si tratta soltanto di un semplice gesto, deve essere credibile e quindi preciso, intenso e potente.
L’atemi deve sempre essere utilizzato consapevolmente, mai come reazione di paura, d’impotenza o con aggressività. Perché in questi casi, non è più un aikidoka che si esprime, ma una persona qualsiasi.
Di fatto praticato con efficacia, l’atemi deve rappresentare una sanzione potenziale e radicale, lasciando all’aikidoka la scelta della clemenza, ma senza debolezza durante l’azione.

La scioltezza e la forza entrano in contrasto con una pratica esemplare dell’aikido o al contrario in quali casi sono complementari?

C.T. – Penso che sia essenziale distinguere tra una persona, naturalmente forte, ma che utilizza la sua potenza senza lavorare con la forza, ed una che fonda la sua pratica “solo” sulla propria forza.
Oltre al fatto che sarebbe inaccettabile per la propria progressione tecnica, la quale sarebbe impedita da questo “tradursi in applicazione della forza”, l’uso di questa forza sarà ovviamente limitato dall’età e col tempo invece di progredire, il praticante si irrigidirà e si contrarrà sempre più, le conseguenze sarebbero evidentemente negative.
Bisogna ricordare che tutto il lavoro sulla precisione della tecnica tende ad ottenere il massimo d’efficacia con il minimo sforzo.
Per quanto riguarda la scioltezza è lo stesso, si deve distinguere fra la scioltezza articolare e quella nell’azione.
Se la tecnica non è precisa, la postura aleatoria e se ci dovesse essere un aggressione inaspettata o della paura, il più sciolto dei praticanti si bloccherebbe subito e proverebbe a compensare con quello che è accessibile immediatamente e cioè un sentimento di rigetto, di rifiuto, un aumento di forza nelle spalle.
Non si può avere un movimento naturale senza scioltezza.
Ma naturale significa che ci sia pratica, dunque economia, quindi precisione. E’ solo in un movimento tecnico, sciolto e senza blocchi fisici e mentali (quindi senza paura) che tutta la forza si esprime per liberare una grande potenza.

Il lavoro sul Ki basta ad aprire la porta dell’Aikido o è necessario un allenamento più fisico?

C.T. – Certo il problema del Ki, se si può definire così con esattezza, è il suo scorrere, la sua libera circolazione e il suo scambio esterno - interno in armonia con tutti gli elementi che ci circondano.
E’ possibile allenarsi da solo o con un partner particolarmente compiacente: imparare a piazzare le proprie spalle, la schiena, il bacino, la respirazione, cercare il proprio centro, etc. Ma quando c’è un aggressione fittizia o reale, quando c’è una relazione con l’altro, senza un precedente ed intenso allenamento, senza una vera esperienza, senza calma, come mantenere il piazzamento, le spalle basse, la posizione dell’hara etc.? L’Aikido elaborato da O Sensei e scelto da noi come base di pratica, consapevolmente è un budo, l’attaccante è il pretesto con il quale bisogna trovare una soluzione armoniosa del conflitto, dei Ki, anche se quest’ultimo non lo volesse.

Aikido è un budo, si può considerare solo come un arte di difesa?

C.T. – Un budo è un sistema d’educazione marziale, fisico, mentale, umano, che deve sviluppare fino al massimo grado le qualità inerenti all’essere umano sviluppando le costanti dello studio della “via” che bisogna ricordare: la ricerca del gesto puro che porta alla purezza dello spirito, il rispetto, l’attitudine giusta al momento giusto, la spontaneità etc. Ridurre il budo ad una sola arte di difesa, è scordarsi la sua dimensione d’apertura sul mondo e sbagliare epoca e armi. Quando tutte le qualità del budoka sono acquisite, arte di difesa inclusa, egli può andare dritto nel mondo per comunicare, vivere ed amare senza timore per lui e per gli altri.
Chi pratica soltanto un arte di difesa non fa altro che forgiarsi un carapace, che vorrebbe sempre più solido, ma nel quale rischia d’isolarsi e di non riuscire più ad uscirne.

marco

Messaggi : 11
Data di iscrizione : 09.04.09
Località : roma

http://www.aikido2000.it

Torna in alto Andare in basso

Articoli sull'Aikido - Pagina 2 Empty intervista a William Gleason

Messaggio  marco Mar Apr 14, 2009 4:46 pm

Lo scorso Dicembre 2008, la città di Roma è stata teatro di un evento da ricordare per l'Aikido in Italia. Il Maestro William Gleason, VI dan Aikikai ed allievo del Maestro Seigo Yamaguchi (1924-1996), ha tenuto il suo primo stage di Aikido in Europa.
 Durante un pranzo in un ristorante giapponese della capitale abbiamo colto l'occasione per fargli alcune domande, non tanto sul suo percorso nell'Aikido, quanto su argomenti universali quali i princìpi dell'Aiki.



Marco Marini: Cosa è l'Aiki in realtà?

William Gleason: L'Aiki è lo stato di unione tra cielo, uomo e terra. E' l'unione verticale o spirituale di un individuo con il suo ambiente. Questa condizione è assoluta e perciò non ha né opposti, né contrari. Quando è portato in movimento, diventa ki-ai o yamabiko, l'eco della montagna, come lo chiamava O-Sensei. Questo significa che, mantenendo la propria unità verticale, il ki va da noi verso il nostro partner per poi tornare di nuovo a noi.

MM: E cosa è l'aikido oggi?

WG: Sfortunatamente, l'Aikido oggi ha perso le sue origini o, in altre parole, ha perso l'Aiki. Il Maestro Koichi Tohei ha cercato di porre rimedio a questa situazione creando la Ki-society ma, sfortunatamente questo approccio non ha avuto il successo sperato. Sembra che, nella sua profonda conoscenza, Tohei non si sia reso conto delle difficoltà di apprendimento degli altri.

MM: Dato il panorama delle arti marziali oggi, come possiamo motivare gli studenti ad avvicinarsi all'Aikido?


WG: Ancora una volta, credo che la risposta sia nel riportare l'Aiki nell'Aikido. L'Aikido una volta era una formidabile arte marziale, mentre oggi è poco rispettata come arte di difesa personale da seri praticanti di altre discipline.

Pasquale Robustini: ma sempre parlando dell'efficienza dell'Aikido, molti si preoccupano di come funzioni nel combatimento da strada. Di solito penso che l'Aikido sia efficace sotto altri aspetti, come, per esempio, migliorare la persona, insegnare come usare correttamente il corpo. Si tratta di un "Do" non un "Jutsu". Cosa ne pensa?

WG: Se l'Aikido è un "Do" deve necessariamente contenere un "Jutsu". Il "Do" è una disciplina spirituale che ha alla base il "Jutsu". Se vengono a mancare queste fondamenta, allora non siamo in presenza né di "Do", né di un "Jutsu", e non ha nessun valore sia come arte di difesa personale che come svilupppo spirituale.

PR:

MM: Quale è la differenza tra Aikido e Aikijutsu?


WG: L'Aikijutsu oggi sembra essere nella stessa situazione del'Aikido. La sua essenza è stata nascosta per così tanto tempo che non si riesce più a trovarla. Siamo al punto in cui non è più conveniente tramandare la cosa reale perché ormai la gente ha smesso di crederci e non ci investirebbe più denaro.

MM: Può consigliare degli esercizi particolari per sviluppare il Ki, o un tipo particolare di allenamento di Aikido?

WG: Si, ci sono molti tipi di allenamento che possono essere fatti e in realtà si dovrebbe farli. Ad esempio il Chi Kung, che è alla radice di tutte le arti marziali. Il punto è però che nessun allenamento importante si può fare senza lo stretto contatto di un maestro.

MM: Tutti sappiamo della sua esperienza con Seigo Yamaguchi e sappiamo di come fosse considerato un genio, ma ci piacerebbe avere delle impressioni di prima mano, qualcosa che lei ricorda di più, qualche aneddoto...


WG: Nel mio sito potete trovare un intero articolo sulla mia esperienza con il maestro Yamaguchi. Dategli un'occhiata (anche su questo sito - n.d.r).

PR: In cosa Yamaguchi era, secondo lei, un genio?


WG: chiunque abbia davvero appreso l'essenza dell'Aikido da O-Sensei doveva essere un genio perché egli non spiegava i dettagli dell'arte a nessuno, per quello che ho sentito. Yamaguchi e Tohei, e diversi altri, erano decisamente dei geni delle arti marziali.


MM: Per quel che riguarda il suo dojo, quante lezioni avete? Com'è organizzato? Siete parte di una federazione? In che relazione è con la federazione?


WG: la mia organizzazione, la Shobu Aikido, è membro della "Aikido Schools of Ueshiba" che è diretta dal maestro Saotome. La mia relazione con Saotome risale agli inizi degli anni 70 ed è sicuramento un altro che può essere considerato un genio dell'Aikido. Riguardo il mio dojo, abbiamo lezioni ogni giorno. E' necessario allenarsi molto se si vuole acquisire una certa padronanza dell'Aikido.

MM: se qualcuno volesse allenarsi con lei come può raggiungerla? E' possibile fare degli stage settimanali o di mezza settimana?

WG: viaggio molto in America e altrove per insegnare, ma se qualcuno volesse davvero imparare quello che insegno è necessario venire nel mio dojo ed allenarsi per un paio di anni. Senza questo tipo di impegno dubito che si possa afferrare l'Aikido che a me ha richiesto quasi 40 anni di apprendimento.

PR: Fino a quale grado fate esami nella vostra organizzazione? Pensa siano importanti? O pensa sia consigliabile che il maestro o l'insegnante conceda un grado superiore quando ritiene che l'allievo sia pronto?


WG: Ne parlo anche nel mio nuovo libro (Aikido and Words of Power), ma in breve: i gradi oggi non hanno significato. Vengono assegnati più per ragioni politiche che per meriti effettivi ed il criterio dei vari insegnanti è completamente diverso.

PR: E' virtualmente impossibile assegnare gradi che siano davvero una misura del livello tecnico. Qual è quindi il significato di una cintura nera di Aikido al giorno d'oggi?

WG: Non credo che sia assolutamente impossibile. Basta eliminare la politica e mantenere la propria integrità ed i gradi saranno automaticamente standardizzati.

PR: Quale pensa debba essere la funzione dello Honbu Dojo oggi? E' importante cercare il loro riconoscimento?

WG: un quartier generale mondiale è quasi una necessità se si vuole avere uno standard dell'Aikido nel mondo. Il problema nasce se il quartier generale cerca di controllare l'Aikido. Un grande leader permette alla gente di crescere con solo un minimo di interferenza.

PR: Un'ultima cosa su Seigo Yamaguchi, per favore. Cosa consigliava per migliorare il proprio Aikido?

WG: Il Maestro Yamaguchi diceva sempre: "mantenete una mentalità da principiante".

PR-MM: Grazie sensei, grazie per il suo tempo.

marco

Messaggi : 11
Data di iscrizione : 09.04.09
Località : roma

http://www.aikido2000.it

Torna in alto Andare in basso

Articoli sull'Aikido - Pagina 2 Empty Re: Articoli sull'Aikido

Messaggio  ronin Mar Apr 14, 2009 10:19 pm

Cosa dire......a mio parere sono due bellisimi articoli. Il primo, soprattutto, penso meriti una serena e profonda riflessione. Grazie per averli postati.
ronin
ronin

Messaggi : 149
Data di iscrizione : 12.06.08
Località : Boves (CN)

Torna in alto Andare in basso

Articoli sull'Aikido - Pagina 2 Empty Re: Articoli sull'Aikido

Messaggio  Contenuto sponsorizzato


Contenuto sponsorizzato


Torna in alto Andare in basso

Pagina 2 di 2 Precedente  1, 2

Torna in alto


 
Permessi in questa sezione del forum:
Non puoi rispondere agli argomenti in questo forum.